Elle plonge ses mains dans la terre à l’âge de 5 ans et ne les ressortira plus jamais. Elle modèle et grave dans l’argile de petites âmes chargées d’émotions. Prisonnières dans leur manteau, comme une seconde peau tatouée, scarifiée. Le visage est précis, le corps est évoqué. Elle enveloppe ses personnages, tisse des cocons d’argile. Quand les regards de ses sculptures deviennent trop présents et les corps trop bavards, elle retourne à la poésie des maisons, des arbres et des paysages.
Un univers intime comme sorti d’un conte sans âge et sans époque où se mêlent douceur et mélancolie. L’imaginaire se confie à la matière.